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des syndicats "FO enseignement" du 04...

2008 - 2009...

Toutes les décisions du gouvernement vont dans le même sens :

- privatisation des services publics

- destruction des statuts

à cela opposons nos revendications :

* maintien de tous les postes

* défense du statut

* augmentation générale des salaires

Articles RÉCents

29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 16:05

Qu’est qu’un conseil pédagogique ?
(Loi Fillon et circulaire de rentrée)
 
Composition du conseil pédagogique « L’article L.421-5 du Code de l’Education dispose que “le conseil pédagogique réunit au moins un professeur principal de chaque niveau d’enseignement, au moins un professeur par champ disciplinaire, un conseiller principal d’éducation et, le cas échéant, le chef de travaux. Le conseil pédagogique est présidé par le chef d’établissement”.
Il appartient à chaque établissement de déterminer sur cette base la composition précise du conseil pédagogique et les conditions de désignation de ses membres. Il convient de veiller cependant à ce que les choix qui seront opérés en la matière fassent l’objet du plus large consensus possible de la part des équipes pédagogiques.
Attributions du conseil pédagogique
Conformément à la loi, le conseil pédagogique a pour mission de favoriser la concertation entre les professeurs, notamment pour coordonner les enseignements, la notation et l’évaluation des activités scolaires. Il prépare la partie pédagogique du projet d’établissement.
Dans ce cadre, le choix des sujets traités et du fonctionnement interne est laissé à l’appréciation du conseil pédagogique, dans le respect de la liberté pédagogique des enseignants et du champ de compétence des personnels de direction.
Pour la préparation du volet pédagogique du projet d’établissement, le conseil pédagogique est amené à travailler en étroite collaboration avec les équipes pédagogiques.
Pour chacun des domaines abordés, le conseil pédagogique pourra mener une réflexion, établir un diagnostic de l’établissement, évaluer les actions mises en place et formuler des propositions.»
(BO n° 13 du 31 mars 2006)
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29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 15:47

Socle commun contre instruction
 
Le décret sur le socle commun, qui avait été rejeté au Conseil Supérieur de l’Education, est paru le 11 juillet. La présentation qui en est faite officiellement masque les conséquences que cela risque d’avoir à terme sur les horaires, les disciplines, les programmes et les finalités mêmes de l’institution scolaire.
Le décret énumère une liste de “connaissances” et “compétences” - maîtrise de la langue française, pratique d’une langue vivante étrangère, principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique, maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication, culture humaniste, compétences sociales et civiques, autonomie et initiative- .
Chacun des chapitres est subdivisé en une partie consacrée aux « connaissances », ce qui est mesurable, suivies de parties consacrées aux « capacités » et « attitudes », ce qui ne l’est plus.
Les disciplines sont en tant que telles jetées par la fenêtre Il n’y a plus d’histoire, mais une « culture humaniste », les mathématiques sont accolées à la « culture scientifique et technologique ».
Quant à la physique, aux sciences de la vie et de la terre, aux arts plastiques, à la musique et à l’éducation physique et sportive, elles disparaissent.
Des domaines entiers (on n’ose plus dire disciplines) sont ainsi exclus, alors qu’ils figuraient au certificat d’études primaire !
Education informelle au menu. Deux chapitres sont consacrés l’un aux « compétences sociales et civiques », l’autre à « l’autonomie et l’initiative » qui n’ont, elles absolument rien à voir avec des connaissances scolaires et qu’on va demander aux enseignants « d’évaluer ». En même temps cela permet de faire passer l’idée que la formation doit mêler « formel » et « informel » (la vie, les associations, le travail en entreprise).
 
Y aura-t-il encore des programmes nationaux ?
Il n’y a plus de programmes nationaux par niveau de classe. Place à « l’individualisation des parcours ».L’ « adaptation des programmes » est d’ailleurs annoncée pour la rentrée 2008. Quant à la liberté pédagogique et au respect de la qualification des enseignants la déclaration ministérielle selon laquelle les parents peuvent désormais « vérifier que les enseignants appliquent le socle commun » en dit long.
FO a voté contre ce décret inspiré des « compétences de base » élaborées par l’Union européenne et nous continuerons à le combattre.
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29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 15:44

Action syndicale sur les revendications !
- Blocage des salaires (+0,5% au 1er juillet pour l’année 2006).
- Suppression programmée des décharges statutaires et du décret de 50 sous prétexte de « modernisation », ce qui constituerait aussi une nouvelle atteinte à notre rémunération.
- Privatisations, découlant tant de la régionalisation que de la mise en place du « cadre européen sur les langues vivantes ».
- Elèves sans affectation (officiellement 2 000 dans la seule région parisienne au 13 juillet)
- 3 000 suppressions de postes d’enseignants dans le secondaire à la rentrée 2006, qui se sont traduites par des milliers de mesures de carte scolaire et l’annonce dans l’Education nationale de 8 700 nouvelles suppressions en 2007.
- Attaques contre les disciplines et les horaires, découlant notamment de la mise en place du plan « ambition réussite » et du socle commun.
- Atteintes multiples à notre statut national (mise en place des conseils pédagogiques…).
 
Ce tableau d’ensemble montre que malgré le recul imposé par les jeunes et les salariés, le gouvernement poursuit ses attaques contre les salariés. L’action syndicale est donc à l’ordre du jour. En cette rentrée sur l’ensemble de ces revendications précises, FO propose l’action commune à tous les niveaux. La fédération FO de l’enseignement s’est adressée à toutes les fédérations syndicales de l’enseignement dans ce sens.
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29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 14:59

 Brevet des collèges : une note de « Vie scolaire » !
 
Le BOEN du 1erjuin publie un décret et un arrêté instituant une note de vie scolaire dont la moyenne sera prise en compte dans l’attribution du brevet.
« Cette note mesure l’assiduité de l’élève et son respect des dispositions du règlement intérieur. Elle prend également en compte sa participation à la vie de l’établissement et aux activités organisées ou reconnues par l’établissement. Elle est attribuée par le chef d’établissement sur proposition du professeur principal de la classe et après avis du CPE ».
 
L’arrêté précise que c’est une note « attribuée trimestriellement et portée au bulletin de l’élève » pour toutes les classes de collège. Au Conseil supérieur de l’Education, FO s’est prononcé contre une telle note.
Face à la dégradation constante de la discipline, du respect des enseignants et du travail scolaire en général, elle ne saurait compenser la suppression des postes de surveillants ni le discrédit de l’Ecole organisé par les réformes successives. FO considère ainsi comme indispensable et urgent de restituer aux enseignants dans les conseils de classe leurs prérogatives en matière de passage en classe supérieure. Instituer une note du respect du règlement intérieur, n’est ce pas relativiser le caractère obligatoire de l’obéissance due par l’élève ?
Peut-on admettre qu’un élève puisse envisager d’apprécier jusqu’où il doit se montrer discipliné ?
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29 août 2006 2 29 /08 /août /2006 14:56
Face à la déréglementation généralisée : Défendre le statut national
 
Baccalauréat 2006 ; un record historique du taux de réussite qui «bat» celui atteint en 1968 !
Voici quelques extraits d’une lettre adressée par un professeur, correcteur de l’épreuve de français à la coordonnatrice de la réunion d’harmonisation :
« J’ai relu avec soin les copies que vous avez apportées et les recommandations que vous avez données pour la correction. Une copie, en particulier, a retenu mon attention. Un candidat de ES écrit tout au long de son devoir « le compt traditionnel ». Il « agrémente » son devoir de plus de cent fautes d’orthographe.
Vous nous avez invités - au nom de la commission barème – à noter une telle copie : 11/20.
Que penser ?
Cet élève, en fin d’année de première, ne sait pas écrire de nombreux mots, et en particulier un mot simple : « conte » qui est expressément au programme ; et il faudrait mettre la moyenne à la copie !
Il ignore l’orthographe, et il faudrait considérer qu’on peut lui accorder le bac, premier grade universitaire ! N’est-ce pas mépriser les élèves que de penser qu’il est au-dessus de leurs moyens d’apprendre à écrire correctement la langue française ? Accepte-ton d’accorder le permis de conduire à un automobiliste qui roulerait à gauche en France, au motif qu’il ne connaît pas bien ses côtés ?
A la réflexion, je me demande s’il ne s’agirait pas d’un essai pour « tester » la résistance des correcteurs : jusqu’où sommes-nous prêts à accepter que l’on bafoue notre travail, notre discipline, notre conscience professionnelle ? »
 
Ce terrible constat, l’immense majorité des professeurs peut malheureusement le dresser. Alors, qu’adviendra-t-il lorsque le « socle commun », qui oppose de prétendues compétences clés aux connaissances scolaires entrera en application ?
Des disciplines entières qui figuraient au certificat d’études primaires sont purement et simplement liquidées.
Aux yeux des fossoyeurs de l’école républicaine : « la famille, les groupes sociaux, ethniques, religieux, les clubs, les associations, les médias ont un rôle tout aussi important pour développer les compétences sociales et personnelles », c’est-à-dire l’analphabétisme, l’obscurantisme, l’incapacité de s’émanciper moralement et matériellement.
Un certain Monsieur Daniel Thérond, chef de service à la direction de la culture du Conseil de l’Europe donne une explication lumineuse à cette entreprise qui fait froid dans le dos :
« la création du Conseil de l’Europe répond à un objectif très précis : la stabilité politique et pacifique du continent européen. (…) Dans ce cadre, la culture n’est pas considérée comme une fin en soi, mais comme un moyen de “faire tenir” des enfants de différents milieux culturels et de différentes nationalités ensemble ».
Alors, haro sur les enseignants qui s’entêtent à transmettre des connaissances : ils sont trop nombreux ? Le ministre licencie des milliers de précaires et bloque les postes aux concours. Ils s’« accrochent » à leur statut ? Le ministre tape à coups redoublés sur leurs « avantages », horaires hebdomadaires, décharges statutaires, respect de la discipline de recrutement. Ils ne sont pas assez souples ? Mise en place de conseils pédagogiques.
C’est compter sans leur résistance et leur attachement à leur rôle essentiel pour leurs élèves : transmettre le savoir, vérifier l’acquisition des connaissances indispensables à un être libre et réfléchi. Ce rôle, c’est leur statut national qui le garantit.
Notre syndicat se battra pour son maintien, pièce maîtresse de l’ensemble du statut général de la Fonction publique.
C’est l’enjeu de cette rentrée.
Marie-Edmonde BRUNET
Editorial du n° 340 « Le syndicaliste Force Ouvrière des Lycées et Collèges » - septembre 2006.
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28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 17:08


Montreuil, le 18 août 2006

Chers camarades,
A l’heure où la rentrée se prépare dans les bureaux et les permanences de nos syndicats, chacun pourra juger de l’actualité de notre communiqué du 20 juin dernier :
C’est aujourd’hui que le Ministre de l’Education nationale doit répondre aux revendications.
 
En dépit de la proximité des congés d’été, les personnels de l’Education nationale ressentent durement les difficultés imposées par les contre réformes gouvernementales.
De nombreuses actions, souvent unitaires, sont engagées pour obtenir du ministère des réponses dès aujourd’hui :
 
- afin de préserver le Ministère lui-même en renonçant au démantèlement de son administration centrale, notamment la disparition de la « direction des personnels enseignants » ;
- afin de réduire le nombre d’élèves par classe en annulant les fermetures de classe et les suppressions de postes ;
- afin de sauvegarder le droit à l’instruction et la qualification statutaire des enseignants en abandonnant le plan « ambition-réussite » ;
- afin de maintenir les écoles communales, d’améliorer la situation des directeurs et des adjoints, de rejeter la précarité des emplois vie scolaire, en renonçant au protocole sur la direction d’école ;
- afin de préserver le droit des enfants handicapés à une scolarité adaptée mise en cause par la loi Montchamps.
 
Ce n’est pas en septembre qu’il faudra se rendre compte que la rentrée aura été catastrophique !
Le « socle commun » a été rejeté par le CSE du 8 juin. La FNEC FP-FO s’est adressée aux autres organisations syndicales pour proposer l’action commune sur ces revendication précises dès aujourd’hui.
L’action commune possible dans plusieurs dizaines de départements, doit l’être au niveau national.
Ce qui a été possible pour le retrait du CPE, dans la Fonction Publique doit l’être dans l’Education nationale sans attendre.
La FNEC FP-FO qui n’a d’autre intérêt à défendre que ceux des personnels apporte son soutien aux initiatives engagées, notamment le 28 juin au ministère et appelle ses syndicats à réunir les adhérents, informer les personnels et pour mener l’action sur les revendications à tous les niveaux dès maintenant.
Montreuil, le 20 juin 2006 »
 
En dépit des conditions maintes fois dénoncées concernant la désignation des représentants syndicaux au Conseil supérieur de l’Education, notre syndicat national des lycées et collèges rentre au CSE dans le collège ATOSS ; s’ il est toujours inacceptable que nos syndicats n’y soient pas au titre des enseignants, et alors que la FNEC FP FO vient d’être désignée au sein du Conseil territorial de l’Education nationale dont les commissions se réunissent dès le 11 septembre, personne ne peut contester la représentativité de notre organisation confédérée.
Nous avons l’engagement du cabinet que nous devrions rencontrer le Ministre d’ici la rentrée.
Nous avons proposé l’action commune aux autres fédérations syndicales sur les revendications concrètes à satisfaire d’ici la rentrée.
Les instances nationales de nos syndicats se réunissent fin août, début septembre. La CE de la Fédération se réunit les 5 et 6 septembre. Déjà le 23 août, syndicats nationaux et secrétariat fédéral se réunissent en Bureau fédéral, comme normalement les bureaux départementaux des sections FNEC se réunissent dans les jours qui viennent.
Il nous serait très utile pour intervenir avant même la rentrée de pouvoir faire le point sur les dossiers, les éléments concrets et précis, les revendications sur lesquelles vous préparez vos interventions :
- postes supprimés,
- enseignement spécialisé,
- licenciement,
- évaluation-notation,
- « ambition-réussite »,
- transferts …
- sans oublier les mises en cause du droit syndical.
Merci de nous les transmettre dans toute la mesure du possible,
Bonne reprise et bon courage à toutes et à tous,
François CHAINTRON
Secrétaire général

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