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Mardi 14 octobre

UL Manosque

à 9h30

 

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FNEC.FP-FO
Patrick BUS 
 
SNUDI-FO
Patrick BUS
secrétaire départemental
mobile : 06.76.13.45.57
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SN-FO-LC
Ludwig FLORECK
secrétaire départemental
04 92 36 17 28
06 73 62 05 27
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des syndicats Force Ouvrière
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Bienvenue sur le blog

des syndicats "FO enseignement" du 04...

2008 - 2009...

Toutes les décisions du gouvernement vont dans le même sens :

- privatisation des services publics

- destruction des statuts

à cela opposons nos revendications :

* maintien de tous les postes

* défense du statut

* augmentation générale des salaires

Articles RÉCents

21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 10:58

Vendredi 18 Novembre s'est tenu le premier Comité technique Académique issu des élections professionnelles dans l'éducation nationale.

Ce Comité présidé par le Recteur rassemble les organisations syndicales représentatives des personnels de l'académie, à savoir la FSU, l'UNSA Education, la CGT Educ'action et Force Ouvrière.

La question de l'évaluation des personnels enseignants, CPE et CO-PSY a été abordée.

Le projet de décret qui doit être débattu en Comité Technique Ministériel avant la fin de l'année civile introduit une rupture radicale dans la gestion et la définition des carrières. Le supérieur hiérarchique (le chef d'établissement dans le second degré, l'IEN dans le premier) aurait les pleins pouvoirs pour juger ces personnels et déciderait du rythme d'avancement dans la carrière.

Toutes les organisations syndicales présentes (FSU UNSA CGT FO) ont déposé une motion remise au recteur qui sr transmise au Ministre. En voici la teneur :

« Les organisations syndicales FSU UNSA CGT FO représentant le personnel de l'académie d'Aix Marseille, réunies lors du CTA du 18 novembre dénoncent avec vigueur le projet de décret concernant les modalités d'évaluation des personnels enseignants, d'éducation et d'orientation.

Un tel système qui donnerait tout pouvoir au Chef d'établissement ou supérieur hiérarchique, sur nos carrières introduirait arbitraire et concurrence entre collègues et remettrait en cause nos statuts. Il signifierait l'entrée dans l'école libérale.

Ce projet doit être abandonné. »

Dans le même temps les intersyndicales nationales et académiques se réunissent pour décider du niveau de la riposte et envisager l'organisation de l'action et notamment de la grève.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 17:14

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Pour la CE, les annonces du Premier ministre le 7 novembre accentuent l’austérité imposée par le gouvernement depuis plusieurs années. En moins de 3 mois, les salariés sont lourdement touchés : taxes sur les complémentaires santé, CSG, aggravation de la contre-réforme des retraites, augmentation des impôts (IRPP – TVA), perte de pouvoir d’achat de prestations sociales, détérioration et remise en cause accentuées des services publics et des services de santé  (RGPP); autant de mesures que la CE de FO condamne et dont elle demande l’abandon.

 

Pour la CE, l’austérité constitue une triple erreur, un triple danger :

 

  • elle menace l’activité économique et l’emploi faisant glisser l’économie vers la récession,
  • elle accentue les inégalités sociales et veut faire payer aux travailleurs une crise dont ils ne sont pas responsables,
  • elle sape les principes républicains et les droits sociaux.

 

Pour la CE l’austérité, d’où qu’elle vienne (« de droite ou de gauche ») est inacceptable. En ne s’émancipant pas des marchés financiers, en s’inscrivant dans la dictature de la dette, les gouvernements fragilisent la démocratie et l’Union Européenne s’affiche de plus en plus comme une contrainte restrictive, le dumping et la régression l’emportant sur la solidarité et le progrès.

 

Pour toutes ces raisons, la CE considère qu’une réponse déterminée est nécessaire. Cette réponse ne peut en aucun cas consister en une succession de manifestations ou journées d’action dont on a fait le constat de l’inefficacité l’an dernier.

 

Pour la CE, condamner les plans d’austérité annoncés et contrer toutes nouvelles annonces nécessite de préparer, par l’action commune, un appel à  24 heures de grève interprofessionnelle.

 

 

Adoptée à l’unanimité.

 

 

 

 

 

Paris, le 9 novembre 2011

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 11:25

FOLC

FO gagne en puissance

FO progresse partout

  

Malgré le vote électronique, condition de déroulement du scrutin prévue  par les accords de Bercy*,

 

FO obtient plus de 10 % et un élu au CTM (comité technique ministériel),

FO est une organisation syndicale représentative

FO passe de 46 à 170 sièges en CAPA

FO progresse de 3 points par rapport aux élections de 2008

FO devient la 3ème organisation syndicale nationale dans l’enseignement devant le SGEN-CFDT, la FERC-CGT et SUD.

Le SNALC, le SPLEN, le SNCL, le SAGES et la CFTC ne sont plus réputés représentatifs.

 

FO devient le 1er syndicat confédéré de l’éducation nationale.

 

Dans la Fonction publique, avec +2,6 %, FO est le syndicat qui progresse le plus par rapport aux dernières  élections en CAP (commissions administratives paritaires).

FO adresse tous ses remerciements aux collègues  qui, par leur suffrage, ont exprimé leur confiance au syndicalisme indépendant  Force Ouvrière.

 

Adhérez à FO !

 

* FORCE OUVRIERE s’est opposé à la réforme de la représentativité, issue des accords de Bercy     signés entre le gouvernement la CGT, la CFDT, Solidaires(Sud), l’UNSA et la FSU.

Ils prévoient le vote électronique : « si le vote à l’urne demeure le principe, la possibilité de recourir au vote électronique dans des conditions permettant de préserver la confidentialité du vote et l’intégrité des données doit également être envisagée dès lors qu’elle faciliterait l’accès au vote. »

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 11:23

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Les élections dans la fonction publique d'État et la fonction publique hospitalière viennent de se tenir. Le résultat final sera connu le 22 novembre, jour du vote à France Télécom et au ministère de la Justice.

Mais d'ores et déjà, nous pouvons afficher une nette progression de FO et nous en féliciter.

C'est le fruit du travail militant sur le terrain et des positions cohérentes et clairement affichées depuis des années sur le service public républicain contre la RGPP et la loi HPST.

À La Poste, comme dans la fonction publique d'État ou dans la fonction publique hospitalière, les résultats de FO sont à la hausse.

À La Poste, et c'est révélateur, c'est un retournement de situation, Force Ouvrière repasse en troisième position.

À l'Hôpital, dans de nombreux établissements dont les CHU, FO progresse. Nous y consolidons notre troisième place.

Dans la fonction publique d'État, FO passe à 18% (hors enseignement privé), contre 15,4% et 16,7% si l'on intègre l'enseignement privé, qui votait pour la première fois dans le cadre de la fonction publique d'État.

Nous consolidons ainsi notre deuxième place en réduisant l'écart avec le premier et tout n'est pas fini, comme je l'ai indiqué plus haut.

À noter aussi une progression de 3 points dans l'enseignement, où FO se hisse maintenant à la troisième place.

Quand on examine l'ensemble des résultats, on constate que trois organisations confédérées, dont FO, se détachent nettement. Ceux qui rêvaient d'un affaiblissement de FO en sont pour leurs frais.

Et ce qui vaut pour le public vaut aussi pour le privé.

Le drapeau de l'indépendance, de la liberté, de la république, de la cohérence et de la détermination a encore de beaux et longs jours devant lui.

Ce n'est pas une surprise, c'est une confirmation.

Merci à toutes celles et ceux qui nous font confiance. Ils ne seront pas déçus.

Merci aussi à tous les militants et adhérents pour leur engagement.

Le combat social et républicain continue.

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 14:58

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FORCE OUVRIÈRE PROGRESSE

DE 3% DANS L'EDUCATION NATIONALE

 

 

Le résultat des élections au Comité Technique Ministériel de l’Education Nationale, duquel découlent la représentativité syndicale et les droits syndicaux, donne plus de 10 % des suffrages pour la FNEC FP - FO, soit une progression de 3 % par rapport aux dernières élections professionnelles (Élections CAP de 2008 et 2010).

Ainsi FORCE OUVRIERE devient la 3ème organisation syndicale dans l’Education Nationale et donc la 1ère organisation confédérée dans ce secteur.

Pour la FNEC FP - FO, ce résultat s’inscrit en contradiction des objectifs du gouvernement et de toutes les fédérations signataires des accords de BERCY qui visaient notamment à redessiner le paysage syndical dans la Fonction Publique et dans l’enseignement. En effet, il s’agissait de sélectionner les organisations syndicales s’inscrivant dans le dialogue social pour la mise en œuvre des contre-réformes du gouvernement.

En application des accords de BERCY, le ministère a imposé aux personnels de l’Education nationale le vote électronique qui a, de fait, empêché des dizaines de milliers de personnels de participer au vote.

FORCE OUVRIERE observe que les conditions de ce scrutin étaient les mêmes pour toutes les organisations, et que dans ce contexte les personnels ont clairement exprimé leur confiance à FORCE OUVRIERE.

La FNEC FP - FO remercie les personnels qui malgré les conditions de ce scrutin, ont choisi par leur vote, de donner à la Fédération FO de l’enseignement et à ses syndicats les moyens de poursuivre et d’amplifier leur activité pour la défense des revendications, du statut et de l’école publique.

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 16:52

Je vote-copie-1

La FNECFP Force Ouvrière, reçue par la Directrice Générale des Ressources Humaines au ministère de l’Education Nationale le 16 septembre, est intervenue pour demander le réemploi de tous les personnels contractuels et s’est élevée contre l’envoi par certains rectorats, juste avant les vacances d’été, de lettres annonçant à des collègues qu’ils ne seraient pas repris, sans aucune justification. La DGRH s’est engagée à étudier ce point.

La FNECFP FO a rappelé sa demande d’un plan de titularisation des personnels contractuels, alors que, selon les calculs du ministère rendus publics début juillet, seuls 9919 collègues contractuels enseignants sur 22 378 seraient éligibles aux conditions de titularisation. La FNECFP FO a souligné que le gouvernement lui-même dans un projet d’amendement tend à élargir les possibilités pour les contractuels recrutés sur 10 mois.

La DGRH, en réponse à notre demande, a indiqué qu’il n’y aurait aucun obstacle pour permettre l’accès à la titularisation des contractuels dans le cadre des dispositions législatives qui seront adoptées.

La délégation a saisi la DGRH des conditions de CDIsation. Certains rectorats ont déjà informé les collègues qu’ils rentraient dans les nouvelles conditions de CDIsation (interruptions de contrats sur les 6 dernières années de moins de 2 mois ou pour congé maternité) et ayant plus de 6 ans d’ancienneté. La FNECFP FO a demandé que des dispositions nationales soient prises pour que tous les collègues soient traitées de la même manière sur la base la plus favorable, tout en indiquant que seule l’intégration dans le statut peut permettre d’en finir avec la précarité.

La FNECFP FO a réitéré son opposition au projet de décret, retiré de l’ordre du jour du CTPM du 13 juillet dernier, qui donne aux recteurs toute possibilité de faire varier les salaires des contractuels en fonction des conditions locales du marché de l’emploi, ce qui renforcerait encore les écarts déjà existants entre académies. La FNECFP FO a demandé une discussion nationale sur les grilles de rémunération des contractuels, CDD et CDI, en vue d’un alignement par le haut.

La DGRH, tout en se disant favorable aux dispositions du projet de décret, s’est déclarée prête à établir une comparaison des conditions de rémunération des contractuels, en vue d’étudier les « bonnes pratiques », sans s’engager à un alignement vers le haut.

Force Ouvrière continuera ses interventions pour le réemploi de tous les contractuels, un plan de titularisation, et l’amélioration des grilles de rémunération pour tous.

 

Votez

 

 

Que dois-je faire ?

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 21:52

SNFOLCnew

Les revendications au rendez-vous de la rentrée

 

  

Si cette rentrée, au-delà des auto-satisfecits ministériels, se présente bien comme la chronique d’une déréglementation annoncée par les contre-réformes et la RGPP, le SNFOLC, partout, s’efforce, après avoir rédigé le cahier des revendications avec les personnels, de le placer sous les yeux de l’administration à tous les niveaux.

Un certain nombre d’établissements sont allés jusqu’à la grève, comme dans les Yvelines ou l’Indre-et-Loire, mais ce sont les délégations et rassemblements qui se multiplient sur des revendications précises à Paris, Créteil, Bobigny, Saint-Denis de la Réunion,…

Au premier rang d’entre elles, comme prévu, c’est l’exigence d’ouverture de nouvelles classes face à des effectifs pléthoriques en résultat des vagues successives de suppressions de postes : des records sont battus un peu partout, avec des divisions très souvent au-dessus de 30, même en collège. Dans les lycées, on ne compte plus les classes à 37 et plus, comme au lycée Vaucanson, toujours à Tours, ou au lycée S.Weil de Paris. « Il y a deux ans, nous avions 7 classes de 2nde pour 193 élèves, cette année nous en avons 6 pour 213 ! », note le SNFOLC du lycée M. Leroy d’Evreux à l’appui de sa revendication d’une Seconde supplémentaire. L’action syndicale indépendante FO permet d’éviter le piège où on veut faire tomber les collègues et leurs syndicats en leur demandant de choisir par exemple entre la suppression d’options ou celle de dédoublements comme au collège de Saint-Cyr dans le Var.

La baisse des moyens de surveillance, qui va détériorer un peu plus les conditions de sécurité de nombre d’établissements, inquiète particulièrement les personnels en cette rentrée d’autant qu’elle est passée souvent par le licenciement pur et simple des collègues en position précaire. Le SNFOLC prend alors l’initiative pour arracher leur réemploi comme au collège Balzac de Neuilly-sur-Marne où une pétition FO-FSU-SUD a recueilli 43 signatures, au collège J. Moulin de Montreuil ou au LP de Pleyben (Rennes).

Le SNFOLC a affirmé ne renoncer à rien de sa plateforme revendicative au nom de la résorption des déficits publics dans laquelle le gouvernement voudrait enfermer l’action syndicale. Ici  (Paris), c’est le rappel à l’administration que l’on ne saurait obliger les collègues à recourir au cahier de textes numériques, ailleurs (Grenoble), c’est l’intervention pour imposer le remboursement des frais de  déplacement des stagiaires avant la rentrée, partout ce sont les démarches contre les conditions de travail que la pénurie de postes entraîne pour les TZR,…

Le SNFOLC apporte son soutien à toutes ces initiatives. Il  invite toutes ses instances à transmettre tous les dossiers en cours sur les questions statutaires, notamment les décrets du 25 mai 1950, pour l’audience de la FNEC FP FO à la direction de la DGRH du ministère le 16 septembre prochain et rappelle qu’il se fera l’écho de cette intense activité syndicale lors de l’audience de la FNEC FP FO avec le ministre le 22 septembre prochain.

Montreuil, le 8 septembre 2011

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 21:49

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LE TABLEAU NOIR DE L’EDUCATION NATIONALE

 Alors que les 12 millions d’élèves reprennent le chemin de leurs établissements, le Syndicat national FO des lycées et collèges s’alarme des conditions de travail et d’enseignement sapées par les cures budgétaires et les contre-réformes successives.

Ce sont des conditions encore plus déplorables que les années précédentes que s’attendent à vivre les 12 millions d’élèves et leurs professeurs qui font leur rentrée cette semaine. Et le constat est partagé par tous les syndicats d’enseignants comme par les représentants des parents d’élèves. «Il ne pouvait pas en être autrement vu la désorganisation du système orchestrée depuis des années par le ministère de la l’Education nationale via les cures budgétaires successives et les différentes réformes qui les ont accompagnées», résume Jacques Paris du Syndicat national FO des lycées et collèges (SNFOLC).

 

Avec 16.000 suppressions de postes de plus en cette rentrée, ce ne sont pas moins de 80.000 emplois statutaires qui auront été rayés d’un coup de crayon depuis cinq ans. «La saignée des effectifs n’a pas été seulement possible en raison de l’équation inique de la règle de non-remplacement d’un départ en retraite sur deux dans le cadre de l’application zélée de la RGPP au sein de l’Education nationale», explique le syndicat. Dans la lignée de ses prédécesseurs, le ministre Luc Chatel a pris soin en effet de renforcer les économies budgétaires dans son administration à la faveur de toute une série de réformes censées, selon lui, améliorer la «qualité» du système au détriment de «la quantité».

 

En témoignent, souligne Jacques Paris, les contre-réformes sur la formation des enseignants («mastérisation»), des programmes dans les lycées ou des cursus du bac technologique, comme sur l’autonomie renforcée des établissements au travers du dispositif ECLAIR ou encore sur l'expérimentation «cours le matin/sport l'après-midi». Pour le syndicaliste, toutes conduisent ou conduiront à saper les conditions de travail des enseignants mais aussi celles des études des élèves. Partout, elles se traduisent par moins d’heures d’enseignements disciplinaires, notamment en sciences, pour les lycéens, et par des classes surchargées pour les enseignants qui doivent en accueillir 80.000 élèves de plus cette année. Dans le primaire, 1.500 classes vont être par ailleurs fermées cette année malgré la mobilisation des parents et des professeurs des écoles avant l’été.

 

«Cette politique aboutit à dénaturer les missions des personnels, détruire les statuts et casser l’Ecole elle-même», souligne le SNFOC. Sur les missions des profs, le ministre souhaiterait notamment que la remise en cause des décrets de 1950 sur leur statut soit au programme de ses prochaines réformes. Son objectif étant d’augmenter leur temps de présence dans les établissements pour faire autre chose que d’enseigner. «Il veut porter ainsi l’estocade aux fondements républicains de l’école, mais on ne se laissera pas faire», a prévenu Jacques Paris.

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 21:46

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Communiqué

 

Rentrée scolaire

 

La dette n’est pas celle des salariés

Toutes les revendications sont légitimes

 

 

Lors de son discours du mercredi 24 août, François Fillon a confirmé la poursuite de la RGPP et de la suppression d’un poste de fonctionnaire sur deux partant en retraite. Il n’a pas caché que ces mesures, tout comme la réforme des retraites, n’avaient qu’un seul but, rassurer les « marchés », c’est à dire les fonds spéculatifs. A cette politique déjà en application, le Premier ministre annonce qu’il faut trouver 12 milliards d’euros supplémentaires pour poursuivre et aggraver la politique d’austérité du gouvernement. Dans l’immédiat 500 millions de fonds publics sont bloqués pour 2011.

 

C’est dans cette situation que va s’effectuer la rentrée scolaire marquée par la suppression de 16 000 postes au budget 2011 - alors que 14 000 fermetures supplémentaires sont annoncées au budget 2012-  et par l’application de toutes les contre-réformes s’attaquant aux postes, aux statuts et aux conditions de travail.

Il y a quelques jours encore, en visite en Finlande, Luc Chatel s’est prononcé pour le renforcement de l’autonomie des établissements et pour la modifications des épreuves du baccalauréat.

 

Pour la FNEC FP – FO comme pour la Confédération FORCE OUVRIERE, l’austérité et la dictature de la dette doivent être refusées et combattues. FO ne s’est pas associée au communiqué de l’intersyndicale qui se prononce pour la réduction des déficits publics et fait des offres de service au gouvernement

 

Pour la FNEC FP – FO, la dette n’est pas celle des salariés, qu’ils soient fonctionnaires, agents non-titulaires ou salariés de droit privé. Toutes les revendications sont légitimes.

 

La FNEC FP - FO rappelle que les journées d’actions à répétition ont montré qu’elles ne permettent pas de faire reculer le gouvernement. C’est le rapport de force et la grève interprofessionnelle si nécessaire qu’il faut préparer pour gagner sur les revendications. C’est le sens de la campagne d’information et de mobilisation programmée en septembre et en octobre par Force Ouvrière.

 

Elle appelle toutes ses instances à se réunir et réunir les adhérents à organiser dans les établissements et service les assemblées générales des personnels, à établir le cahier des revendications et à tout mettre en œuvre pour aller le défendre auprès des autorités concernées y compris par la grève si cela est nécessaire. La FNEC FP - FO dépose un préavis de grève à partir du 5 septembre.

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 17:21

Service public

Communiqué du mercredi 13 juillet 2011

 

FO s'oppose à la «règle d'or»

 

Après le Sénat, l'Assemblée nationale vient de voter ce jour dans les mêmes termes le projet de loi constitutionnelle relatif à l'équilibre des finances publiques.

Pour Force Ouvrière, graver dans le marbre constitutionnel une règle stricte de plafonnement des textes financiers ordinaires annuels (lois de finances et lois de financement de la sécurité sociale) est une aberration et un déni de démocratie :

Cela revient à imposer encore un peu plus la dictature de la dette et les dogmes des «pactes des loups de la finances»: pacte euro plus et pacte de stabilité et de croissance.

Cela remettrait également en cause la liberté de négociation en matière de protection sociale collective.

Aucune norme ne saurait être une règle ou une politique, tant la réalité de la mondialisation et la brutalité du capitalisme, des politiques ultralibérales et des crises qu'elles engendrent nécessitent des adaptations et des mesures publiques et sociales permanentes.

Imposer dans la constitution, une trajectoire de retour vers un équilibre budgétaire qui n'a aucun sens revient à interdire à un gouvernement et au parlement de faire des choix et de mettre en œuvre des politiques publiques en budgétant annuellement les moyens.

Si elle devait être adoptée en congrès par le Parlement, cette «règle d'or des finances publiques» serait une attaque sans précédent contre les fondements de la République.

Les situations d'urgence ou de crises (financières, économiques, naturelles, climatiques, de conflits armés,…) imposent des réponses souvent urgentes et exceptionnelles qui perturbent évidemment la frontière entre dépenses «structurelles» et «conjoncturelles». Les exemples de la crise mondiale toujours active ou du récent drame japonais ou montrent que ce sont des facteurs souvent externes, qu'un Etat ne peut anticiper, qui conduisent à des niveaux importants d'endettement afin d'y apporter des réponses sociales ou de survies. Face à la crise, aucune réponse publique n'aurait pu être apportée en 2008 par ce même gouvernement qui veut aujourd'hui interdire à ses successeurs, quels qu'ils soient, de pouvoir réagir face à de telles situations !

Force Ouvrière n'a de cesse de rappeler que les dépenses publiques sont vertueuses et indispensables, y compris pour créer de la croissance, de l'emploi, de l'attractivité, pour augmenter les salaires, pour lutter contre les inégalités, ou encore pour éviter un endettement privé massif (des entreprises et des particuliers).

Avec fermeté et détermination, Force Ouvrière s'oppose à cette réforme qui viendrait «constitutionnaliser la rigueur», au risque de la rendre permanente, pour donner de nouveaux gages aux marchés financiers.

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